Un merci-merci à double sens
- laurence edy
- il y a 6 jours
- 2 min de lecture
J’ai deux approches de mon métier : conseiller et enseigner. Plus modestement, transmettre mes savoir-faire de communicante, en m’appuyant sur mes expériences. Dans ce cadre, j’accompagne régulièrement des étudiants qui réfléchissent sur une thématique soumise par une entreprise.
Il ne s’agit en aucun cas de capter une mission qui aurait pu être menée par une agence ou un indépendant, mais de mettre en perspective ou d’enrichir une réflexion. Les entreprises qui se prêtent au jeu bénéficient d’une approche professionnelle, menée par une nouvelle génération de communicants.
Des défis variés
Entreprises confirmées, start-up ou institutions publiques, chaque structure soumet une problématique différente. Les groupes d’étudiants peuvent se pencher sur un positionnement dans un environnement concurrentiel dense, une campagne pour appuyer la démarche commerciale, un évènement pour sensibiliser à un sujet de santé… Les travaux de groupes sont présentés face à un jury incluant le demandeur, qui reçoit ensuite les présentations dont il peut s’inspirer.
Les étudiants bénéficient d’une rencontre avec des professionnels qui soumettent un cas réel, peuvent interagir et parfois constater que certaines de leurs idées ont été déployées. Les « clients » sont souvent étonnés de ce nouveau regard sur leur communication, parfois critique, souvent créatif et incluant toujours une bonne dose de digital.
Enseigner oblige
C’est une activité qui parait aux yeux de certains chronophage et peu rentable. Je démens fermement cette vision à court terme. L’obligation d’interroger de façon continue ses pratiques, d’être en veille permanente, d’anticiper les objections éthiques des nouvelles générations oblige. C’est une façon d’aborder nos métiers en prenant constamment de la hauteur.
Les étudiants peuvent avoir des questionnements ou des objections qui bousculent. Cette fraicheur s’évalue avec certaines remarques pleines de bon sens sur le bien-fondé de pratiques qui finalement, ne sont plus pertinentes. Impacts environnementaux, éthique des messages, inclusivité, utilisation raisonnée de l’IA bouleversent nos métiers. Avoir la capacité d’expliquer ces changements à la génération qui va vraiment mettre en œuvre toutes les évolutions de la communication s’avère passionnant. Sans avoir les réponses à toutes ces interrogations, s’ouvrir au questionnement est un atout.
Avec cette impression d’avoir le cerveau remis à jour en continu, forcément, la façon d’aborder une mission de conseil, qu’elle soit sur le long terme ou ponctuelle, est à chaque fois réellement différente.
Mon activité de conseil s’est considérablement enrichie, et pour cela, « mes » clients peuvent dire MERCI à « mes » étudiants.
Si vous aussi, vous souhaitez challenger une pratique, réfléchir à un projet, contactez-moi pour envisager un workshop, une microagence de quelques jours pour bénéficier de la vision de groupes d’étudiants.
Et pour être exhaustive, dans l’ordre d’apparition chronologique, merci à Audencia SciencesCom’, Brassart, ISEG, Sup de Pub Paris et l’ESDM.
Crédit photo : Unsplash - Morvanic Lee

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